Une question à laquelle la majorité des actuels et futurs résidents ont songé au moins une fois durant leur cursus, et qu’ils soient encore externes, internes ou alors des médecins désireux de se spécialiser ou de changer de spécialité, la préparation au concours de résidanat est l’étape clé que cet article tentera d’en aborder les préliminaires.
Tout d’abord, il faut se fixer un but aussi précis que possible, et bien qu’avoir le concours en soit un, il reste assez vague et peut encore s’affiner en tenant compte des différentes considérations auxquelles le/la candidat(e) devra faire face:
- Pourquoi passer le concours ? (Une spécialité précise en tête ou juste le statut de spécialiste comme objectif)
- Ai-je suffisamment travaillé durant mon cursus pour considérer mes acquis comme une base de démarrage solide ? ou devrais-je faire plus d’efforts pour rattraper les lacunes de a formation d’externat?!
- J’ai besoin du poste de résident (conditions économiques personnelles / familiales)
- Je suis marié(e) / j’ai une famille à charge, comment m’organiser ?
- J’ai un emploi du temps particulier…
« Il faut choisir son combat »
Mentionnez vos difficultés de préparation au résidanat en commentaire pour pouvoir vous aider
Cela étant dit, de manière générale, le temps de préparation au concours est proportionnel à l’objectif tracé.
« Plus de temps ne veut pas forcément dire une meilleure révision«
Supposons que l’objectif soit d’avoir le meilleur classement possible; dans des conditions idéales, à savoir de bons acquis et un emploi du temps assez flexible pour organiser ses révisions, dans ce cas une année préparatoire sera une année perdue. En effet, ici c’est la méthodologie de préparation qui compte, et dès que le plan de révision est mis en place, le/la candidat(e) au résidanat pourra s’inscrire à la prochaine session du concours.
S’adapter à ses contraintes
Dans le cas où des contraintes peuvent entraver le bon déroulement du plan de révision (terrains d’internat trop sévères, trop d’engagements en parallèle, autres problèmes…), il sera nécessaire de prendre du temps pour s’organiser et donc une année préparatoire serait éventuellement requise pour maximiser ses chances d’avoir le meilleur classement possible en optimisant sa révision en fonction de ses contraintes. Cependant, une année de révision n’est pas une mince affaire, et il faudra garder le cap coûte que coûte et suivre un plan bien tracé !
Pour se résumer, il faut déterminer ses priorités, autrement dit, je dois prendre mon temps pour répondre à quelques question critiques: “quel aspect de ma vie devrais-je prioriser dans ma décision? est ce que les occupations parallèles à la préparation au concours sont plus importantes ou non?”
Par exemple: Si vous êtes femme enceinte et vous considérez vous occuper à plein temps de votre future bébé, c’est évident de choisir faire une année préparatoire. au final, vous ne pouvez pas tout faire à la fois, sauf si vous sacrifiez un peu de chaque priorité.
Personnellement, j’avais beaucoup d’occupations, alors j’ai sacrifié mon classement parce que je voulais la pédiatrie qui nécessite un classement entre 300 et 500 en général
Dans tous les cas, nous espérons que ces humbles lignes vous seront quelque peu utiles, et nous vous aiderons au fil de nos articles à élaborer votre stratégie de préparation pour avoir, haut la main, le concours de résidanat inchallah.
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